Impossible d’ignorer les récentes performances de Cyril Cools et l’impressionnant Milton, né chez Corien Hoogenboom. Révélé en 2021 par Jérôme Guéry, le gris par Mylord Carthago est monté en puissance au Morocco Royal Tour, retrouvant son meilleur niveau ou presque, en atteste ses deux deuxièmes places dans les Grands Prix CSI 4*-W de Tétouan et El Jadida, ainsi que son double zéro et sa victoire dans la Coupe des nations de Rabat avec la Belgique. Autant dire que le cavalier belge de vingt-neuf ans a vécu trois semaines de rêve au Maroc. Discret et encore peu connu du grand public, ce sympathique cavalier dont le style n’est pas sans rappeler celui de son idole, Marcus Ehning, s’est confié sur la route du retour de ses trois semaines de compétitions. Entre bilan de sa tournée, éloges de son incroyable partenaire, évocations de ses autres montures et retour sur son riche parcours équestre, le jeune homme se révèle humblement dans cette interview en deux épisodes.
Vous avez participé pour la première fois de votre jeune carrière au Morocco Royal Tour (MRT), début octobre, avec à la clef deux deuxièmes places dans les Grands Prix CSI 4*-W de Tétouan et El Jadida, ainsi qu’une victoire dans la Coupe des nations du CSIO 4*-W de Rabat. Quel bilan tirez-vous de votre tournée ?
Le bilan est assez positif, surtout pour Milton (Mylord Carthago x Sandro Boy). Il recommence à sauter des parcours un peu plus haut (le gris n’avait plus évolué à ce niveau depuis juillet 2021, ndlr). Le cadre du Morocco Royal Tour était idéal pour le relancer sur ces hauteurs. La concurrence y est moindre que sur certains autres concours, mais les lois du sport restent les mêmes. Cette tournée m’a permis de remettre Milton bien en route à ce niveau, sans trop lui en demander. Il est désormais prêt pour aller encore plus haut et prendre part aux plus beaux concours.
En prenant la route pour le Maroc, vous attendiez-vous à de tels résultats ?
Je ne m’attendais pas à réaliser un aussi bon Grand Prix d’entrée de jeu lors de la première semaine de compétition, d’autant que je ne connaissais pas Milton sur ces hauteurs. J’avais disputé deux Grands Prix 2* (à 1,45m contre 1,55m pour les épreuves reines des CSI 4* du MRT, ndlr) avant de faire le déplacement et tous deux s’étaient bien déroulés. Toutefois, je voulais être encore plus sûr de ma connexion avec lui, d’autant que je savais que je ferai partie de l’équipe Belge pour la Coupe des nations la semaine suivante. C’était mon objectif principal. La première semaine s’est très bien passée et m’a directement mis bien en confiance. Cela a permis de lancer le reste de la tournée.
À Tétouan et El Jadida, vous avez affronté les deux premiers Grands Prix 4* de votre carrière. Comment avez-vous vécu ce nouveau cap ?
Je l’ai assez bien vécu. Avec un cheval comme Milton, le sport est bien plus facile ! Cela étant, j’avais déjà pris part à des Grands Prix 3* cotés à la même hauteur. De fait, cela n’a pas changé grand-chose. Reconnaître un parcours en sachant que l’on va monter Milton change vraiment la vie !
Source : STUDFORLIFE